Définitions : Poésie
Vanité : type de tableau à la mode au XIXe siècle = baroque. Ce sont des natures mortes, qui représentent le plus souvent des symboles du divertissement associés à des symboles de la mort, de la fuite du temps. Rappel le « Memento mori ».
Les Fleurs du Mal :
Cette expression a un côté oxymorique. Traditionnellement, la fleur est un symbole lyrique, elle fait référence à une beauté éphémère, au sentiment de la fuite du temps. Par opposition, le mal correspond au vice. Ainsi, Baudelaire associe la fleur au mal, au vice, et casse le topos, l'idée étant d'extraire la beauté du mal. Cela donne à cette expression un caractère très provocateur.
Cette opposition d'idées à la base contradictoires ne s'arrête pas là. En effet Baudelaire oppose également dans ses poèmes le spleen et l'idéal.
1. Le spleen est ainsi l'expression d'une mélancolie profonde exprimant la fuite du temps. Le temps est ici vu comme un ennemi, quelque chose qui bouffe/consume littéralement le poète.
2. L'idéal est quant à lui le refuge du poète. Le temps y est inexistant et la femme devient l'âme soeur...
Dans ses poèmes, Baudelaire fait également un tableau parisien où la capitale française est montrée en mouvement, dans son côté à la fois éternel et fugitif. Ces descriptions de Paris reposent sur l'esthétique du choc, la beauté y est redéfinie, n'étant plus quelque chose d'harmonieux, mais devient plutôt provocatrice, répugnante.
Description de Paris en mouvement dans son côté éternel ; et fugitif.
Le poète a deux statuts, prend deux postures :
1. Le poète albatros est maître dans les airs. Il voit tout et sert de guide.
2. Le poète maudit est sur terre, il a perdu sa capacité à voler et est méprisé malgré ses capacités hors du commun.
Les Fleurs du Mal :
Cette expression a un côté oxymorique. Traditionnellement, la fleur est un symbole lyrique, elle fait référence à une beauté éphémère, au sentiment de la fuite du temps. Par opposition, le mal correspond au vice. Ainsi, Baudelaire associe la fleur au mal, au vice, et casse le topos, l'idée étant d'extraire la beauté du mal. Cela donne à cette expression un caractère très provocateur.
Cette opposition d'idées à la base contradictoires ne s'arrête pas là. En effet Baudelaire oppose également dans ses poèmes le spleen et l'idéal.
1. Le spleen est ainsi l'expression d'une mélancolie profonde exprimant la fuite du temps. Le temps est ici vu comme un ennemi, quelque chose qui bouffe/consume littéralement le poète.
2. L'idéal est quant à lui le refuge du poète. Le temps y est inexistant et la femme devient l'âme soeur...
Dans ses poèmes, Baudelaire fait également un tableau parisien où la capitale française est montrée en mouvement, dans son côté à la fois éternel et fugitif. Ces descriptions de Paris reposent sur l'esthétique du choc, la beauté y est redéfinie, n'étant plus quelque chose d'harmonieux, mais devient plutôt provocatrice, répugnante.
Description de Paris en mouvement dans son côté éternel ; et fugitif.
Le poète a deux statuts, prend deux postures :
1. Le poète albatros est maître dans les airs. Il voit tout et sert de guide.
2. Le poète maudit est sur terre, il a perdu sa capacité à voler et est méprisé malgré ses capacités hors du commun.
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